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Héritage unique - Le décor ajouré de l'église de Saint-Vincent: L'oeuvre d'art sacré du père Charles Chalifoux, c.s.sp.  

Introduction

 

Ces deux panneaux étaient au-dessus des entrées qui menaient aux confessionaux et aux sacristies, de chaque côté du choeur.La communauté de Saint-Vincent, établie en 1906, avait vécu de nombreuses déceptions avant l'arrivée du père Charles Chalifoux en 1933. Dès sa fondation, on avait déplacé le chef-lieu de la paroisse à un endroit plus central. Le village se vit refuser le chemin de fer en 1918, et la grande église encore en construction fut incendiée. Malgré les efforts intenses des citoyens, un embranchement de la voie ferrée ne fut jamais construit. Deux essais de reconstruction de l'église se soldèrent par des échecs. En 1933, le service religieux se faisait encore dans une grande salle temporaire. Deux curés de la paroisse sont décédés avant l'arrivée du père Chalifoux et le clergé anglophone surnommait la paroisse «le cimetière du diocèse».

Ces deux panneaux étaient au-dessus des entrées qui menaient aux confessionaux et aux sacristies, de chaque côté du choeur.Malgré toutes ces difficultés, la paroisse avait, depuis 1929, une communauté de religieuses enseignantes, les Soeurs de l'Assomption de la Sainte-Vierge, venues pour assurer la permanence de l'école. Saint-Vincent était une communauté dynamique et pleine d'espoir en l'avenir. Avec l'arrivée du père Chalifoux, le conseil paroissal accepta de construire l'église. En plein dans les temps durs de la Grande Dépression, grâce aux corvées de travail fournies bénévolement par chacun des paroissiens, on voulait construire une belle église avec très peu d'argent, l'intérieur devant être décoré et meublé, sane grandes dépenses.

 

 


Réimprimé avec permission du Musée Historique de St-Paul, avec la participation des membres de la paroisse de St-Vincent.